La Dépêche.fr rapporte il y a un mois les premières conséquences de la légalisation du Cannabis à des fins récréatives en Uruguay, qui a eu lieu il y a un an environ. Elle interroge notamment des auto-cultivateurs, qui récoltent le cannabis pour leur consommation personnelle mais aussi les nombreux clubs et boutiques cannabiques qui se forment et deviennent un moteur économique pour le pays.
Un engouement sans précédent et des effets plutôt positifs…
Selon la loi urugayenne, il est désormais possible de cultiver soi-même son cannabis indoor ou outdoor, mais aussi de s’en procurer en pharmacies à des fins thérapeutiques ou dans l’un des quelques clubs du pays si l’on est adhérent. La plupart des interrogés ont autrefois acheté du cannabis sur le marché noir. Ils se félicitent aujourd’hui d’être devenus de véritables pionniers et de pouvoir en profiter en toute légalité. Pour d’autres, la culture cannabique chez soi est devenue une véritable passion.
“Il y a beaucoup de gens nouveaux qui cultivent à domicile. Nous le voyons dans l’association, en boutique, ils s’enregistrent d’abord et peu à peu acquièrent la connaissance nécessaire”. (Juan Vaz, porte-parole de l’Association d’études cannabiques d’Uruguay (AECU).
… qui connaissent toutefois des limites
Les cultivateurs et consommateurs sont généralement enregistrés et fichés. Selon La Dépêche.fr, le doute persisterait quant aux conséquences sur ces personnes si la loi venait à changer. Mais cela ne reste encore qu’une supposition.