Vers les années 30, l’Ethiopien Ras Taffari est couronné roi des rois. Aux suites de ce couronnement, le messie Hailé Sélassié annonce alors la réalisation de la prophétie de Garvey et crée la première communauté rasta. Si on a tendance à associer les rastafariens avec la ganja et le reggae, il s’agit avant tout d’un mouvement religieux et idéologique qui serait même assez traditionaliste. Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’une religion mais c’est devenu une véritable manière de vivre.
Quelques points importants de la culture rasta
- Ils ne se rasent pas et ne coupent pas leurs cheveux crépus qui finissent par former des dreadlocks (ils sont précurseurs d’une mode qui sévit encore aujourd’hui !)
- Ils ne boivent pas d’alcool
- Ils suivent un régime strict à base de produits naturels et non-modifiés
- Ils n’évoquent pas la mort
- Ils sacralisent l’Herbe
- Ils utilisent le reggae comme moyen de transmettre un message
- Ils se basent sur les écrits de la Bible
Une icône du rastafarisme : Bob Marley
Nous avons tous la même représentation de Bob Marley, véritable icône du reggae, le pétard entre les lèvres et les volutes de fumée bleue dansant devant son visage couvert de dreadlocks.
Le rôle de la ganja chez les rastas

La ganja est un symbole fort de la culture rastafarienne, notamment lors des cérémonies religieuses. Perçue comme « Herbe Sainte », elle permet la relaxation de l’esprit mais ouvre également des portes à la spiritualité. Politiquement parlant, la ganja est également un symbole fort de rébellion contre les lois jamaïquaines et pour la liberté.
Afin de légitimer leur consommation de cannabis, les rastas évoquent des passages de la Bible (sources : parl.gc.ca):
(…) tu mangeras l’herbe des champs. (Genèse 3 :18)
Aujourd’hui, l’Herbe serait consommée à des fins plus récréatives que politiques et religieuses.