
Le « stoner movies » est un véritable genre cinématographie né dans les années 1930 avec le film Reefer Madness (1937), mais qui ne “fleurit” véritablement qu’à partir des années Woodstock.
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La thématique de ces films – qui font l’unanimité auprès des amateurs de Weed – est tout naturellement tournée vers la Marijuana. L’image véhiculée de la fameuse « Herbe folle » sur grand écran est souvent satirique et parodique. Le spectateur est alors plié de rire devant l’absurdité folles des scènes qui ne sont pas sans rappeler l’état léthargique et paranoïaque et que l’on peut ressentir sous l’effet du cannabis.
Smiley Face (2008)
Jane est une jeune fille un peu paumée et paresseuse qui passe sa vie à fumer des bongs, à procrastiner devant ses jeux vidéo et à réaliser des plans de sa journée qui tombent généralement à l’eau. Jusqu’au jour où – stone – elle s’enfile tous les cupcakes de son coloc’ psychopathe et commence à voir des smileys partout. Le film est peu prétentieux et l’actrice principale est hilarante avec sa mine hagarde.
The Big Lebowsky (1998)
Le film culte des Frères Cohen est un véritable classique du « stoner movie » : absurde et complètement barré, il vous entraîne dans la vie de Jeff Lebowsky (Le Duc), un gars sans aucune perspective dans la vie, un peu halluciné, adepte du joint et du bowling avec les copains et sacrément paresseux. C’est alors que par le plus simple des hasards, son homonyme ultra-riche va changer sa vie.
Las Vegas Parano (1998)
Las Vegas Parano s’inscrit également dans la lignée des « films stoner » cultes. Psychédélique, paranoïaque et déjanté, le film de Terry Gilliam vous entraîne dans une véritable épopée hallucinante (c’est le cas de le dire) avec le journaliste Raoul Duke et son diable d’avocat où ils repoussent toutes leurs limites. « On avait 2 sacs bourrés d’herbe, 75 plaquettes de mescaline, 5 feuilles complètes d’acide en buvards, une salière à moitié pleine de cocaïne, une galaxie multicolore de remontants, sédatifs, hilarants, larmoyants, criants, en plus une bouteille de tequila, une bouteille de rhum, une caisse de bière, un demi litre d’éther pur, et deux douzaines de Poppers. »
Si ce genre de film est à prendre au second degré, le message véhiculé est toutefois le même. Qu’il s’agisse de Jane, de Jeff Lebowsky ou de Raoul Duke, chacune de ces caricatures possède les mêmes traits caractères : le cannabis les rend apathiques, parano et paresseux. Derrière l’humour se cacherait-il donc une critique implicite contre la consommation excessive de cannabis ? Le débat est lancé.